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Le blog que je rêve de découvrir.

Ce ne serait pas du content marketing. Ce serait un acte de foi.

Sculpture à couper le souffle du Christ voilé de Giuseppe Sanmartino, conservée à la chapelle San Severo au coeur de Naples.


Le blog que je rêve de découvrir serait l'oeuvre d'un mystique à l'esprit innovateur.


Il aurait la voix rauque d’un rocker et le design élégant d’un crooner.


Ses articles occuperaient de bonnes places sur Google. Mais l’auteur se foutrait totalement de plaire à un algorithme.


Tous commenceraient par une accroche que les concurrents auraient brûlé de trouver. Et se termineraient par une dernière phrase qui ne vous quitte pas de la journée.


Le contenu parlerait de l’importance des mots. Il aborderait les thèmes du copywriting, du branding et plein d’autres choses se terminant en -ing.


Il ne prétendrait pas que pour réussir il faille absolument se nicher. Qu’un copywriter n’écrit jamais d’articles de blog ou de poèmes ou ce genre de conneries qu’on peut lire sur LinkedIn.


Son auteur ne posterait d’ailleurs rien sur LinkedIn. Il détesterait la mode des phrases à 3 mots séparées chacune d’un interligne de 33,5.


Il ne ferait pas ça pour l’argent mais en gagnerait énormément.


Il consacrerait une partie de son existence à chercher le geste fou qui pourrait résumer sa vie et passerait l’autre partie à le mettre en mots.


Sa plume serait tantôt une langue de vipère tantôt un gant de velours.


Elle ne ressemblerait à aucune autre. Ce serait le plus gros point fort de son auteur mais aussi son talon d’Achille.


Il comprendrait que le texte n’est pas du bruit mais une mélodie. Il aurait le sens du rythme.


Il m’expliquerait ce que je sais déjà mais sous un jour totalement nouveau.


Il rendrait familier l'étrange et étranger le familier.


Il saurait que les grands ont de toute façon déjà tout dit et que, tout ce qu’on a à faire, c’est de le redire à notre façon.


Il n’aurait pas honte d’afficher sa vulnérabilité.


Il mélangerait le savoir théorique et ses expériences personnelles et professionnelles. Mais surtout personnelles.


Il serait tour à tour profond et superficiel et saurait qu’il faut être profond pour parler sérieusement de superficialité.


Il serait cynique et romantique, idéaliste et réaliste.


Les copywriters et les rédacteurs et les consultants SEO le détesteraient.


Il comprendrait. Il en serait peut-être même un peu affecté, mais il n'arrêterait pas d'écrire pour autant. Il refuserait de ne pas être lu. Ce serait une question de vie ou de mort.


Son blog serait à ses balbutiements.


Il serait le secret le mieux gardé du monde.


Il saurait que le jeu ne se gagne que sur le long-terme.


Ce ne serait ni un entrepreneur ni un copywriter ni un marketeur ni un ghostwriter ni un rédacteur.


Aucune de ces choses qui riment avec menteur dont les gens de bon sens ont horreur.


Ce serait juste un artisan qui fait son travail.


Il aurait la passion du travail bien fait, de la phrase bien formulée et de l’accroche bien trouvée.


Il saurait qu’écrire est un acte d’amour. Et que s’il n’y a pas d’amour, ce ne serait alors qu’écriture.


Il ou elle, d’ailleurs. Encore mieux si c’est elle.


Ce blog-là, je le cherche tous les matins et tous les soirs.


Son manque me réveille la nuit.


J'aimerais partager mes idées d'article avec ce blogueur.


Bref, le blog que je rêve de découvrir est peut-être celui que je n’arrive pas (encore) à écrire.


Loris.

Copywriting français.

 

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